Tout sur les insectes

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Tout sur les insectes

Les avantages pour l’environnement

Vorteile für die Umwelt

Si nous comparons la production d’insectes avec celle de la viande traditionnelle, on voit apparaître ses différents avantages écologiques :

  • moins de gaz à effet de serre
  • une pollution des sols moins importante
  • une consommation d’eau plus faible
  • moins de terres exploitées
  • utile dans la lutte contre la pénurie de produits alimentaires

C’est avec plaisir que nous approfondissons ces avantages de manière ciblée dans les pages suivantes.

 

La source de protéines de qualité supérieure du futur

Les insectes ménagent notre environnement. Ils sont aussi bons pour l’alimentation de nos amis à quatre pattes. Les protéines d’insectes n’ont pas à se cacher en comparaison avec la viande habituelle. Elles sont considérées comme hypoallergéniques, elles fournissent des protéines de qualité supérieure ainsi que des acides gras et des minéraux essentiels.

De plus, d’excellentes sources de protéines, elles ne consomment que très peu de nos précieuses ressources. Les aliments à base de protéines d’insectes de kyli vous permettent de nourrir votre chien et votre chat au mieux, de manière durable et saine. Peu importe que votre animal ait une allergie aux autres protéines ou que vous vouliez simplement pouvoir être plus responsable vis-à-vis de l’environnement et réduire votre propre empreinte écologique : essayer les aliments à partir de protéines d’insectes en vaut dans tous les cas la peine !

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Pénurie alimentaire

Qui a faim ?

La faim, nous ne la connaissons quasiment pas en Occident. Bien sûr, si on quitte la maison sans avoir pris de petit-déjeuner, la faim se fera certainement sentir au cours de la matinée. Mais la faim véritable, celle ressentie quand on n’a pas mangé depuis plusieurs jours, on ne la connaît pas ici. Pourtant, les générations à venir devront peut-être s’y habituer. L’humanité augmente en nombre en continu et de plus en plus rapidement. En 1900, nous n’étions que 1,65 milliards sur terre mais en 1950 nous étions déjà 2,5 milliards. Entre 1950 et l’an 2000, la population mondiale a plus de doublé pour atteindre les 6 milliards. Aujourd’hui, ce sont 7,5 milliards de personnes environ qui habitent notre planète. Les estimations pensent que nous aurons atteint les 9 milliards jusqu’en 2030. Ce sont donc des milliards de personnes qui doivent être nourries avec des milliards d’animaux. La pénurie alimentaire deviendra alors une réalité. Les insectes sont des animaux au sang froid et ils ont donc un indice de consommation beaucoup plus efficace que nous et nos animaux d’élevage. 1 kg d’insectes environ sont produits à partir de 2 kg de nourriture. Pour 1 kg de bœuf par contre, on a besoin de 8 kg de nourriture. Les insectes peuvent de plus être très facilement nourris avec des aliments riches en cellulose brute qui nous posent des problèmes à nous, les humains.


Exploitation des terres

On a besoin de beaucoup de terres

Toutes les protéines d’élevage ont besoin de place. Les protéines végétales comme les animales. Une exploitation intensive des terres peut entraver la biodiversité. L’exploitation des terres, ce n’est pas seulement le pré dont le bœuf a besoin. Il faut également prendre en compte la surface cultivée pour son alimentation. En moyenne, ce sont environ 40m2 de terres arables qui sont nécessaires pour produire 1 kg de viande de bœuf. Sur la surface utilisée pour produire 1 kg de viande de bœuf, on peut élever 10 kg d’insectes ! 65 millions de tonnes de viande de bœuf sont produites dans le monde chaque année. Cela correspond à environ 2,6 billions de mètres carrés soit 63 fois la superficie de la Suisse ou plus de 7 fois celle de l’Allemagne. Il y a donc ici un potentiel d’économie de surfaces agricoles énorme qui peuvent être exploitées pour d’autres ressources de produits alimentaires tout en économisant en même temps une grande quantité d’eau potable : des étapes importantes pour la lutte contre la faim dans de nombreuses parties du monde.


Consommation d’eau

Sans eau, pas de vie

L’occident a presque trop d’eau. Au niveau global cependant, 97 % de l’eau est salée. et 2,5 % sont bloqués sous forme de glace aux pôles. Cela signifie que 0,5 % de l’eau sur terre est de l’eau douce. Quand les étés sont secs, nous sommes brusquement confrontés au problème. Dans d’autres région du monde par contre, ces problèmes sont quotidiens. Un accès à l’eau potable qui n’est pas sûr (eau sale) voire qui est même inexistant, c’est la situation actuelle de plus de 2 milliards de personnes dans le monde.

C’est justement dans les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine que le manque d’eau est dramatique dans beaucoup d’endroits. Jusqu’en 2050, ce problème touchera environ la moitié de la population de la terre selon un rapport de l’ONU. Chaque litre d’eau que nous économisons aujourd’hui profite à notre futur à tous. Quand un kilogramme de viande de bœuf entièrement traité est en vente dans un commerce (que ce soit comme produit alimentaire pour hommes ou pour animaux), il a consommé 14 000 litres d’eau environ. Dans le cas des insectes, la consommation est de 4 000 litres par kilogramme.


Pollution des sols

L’ammoniaque – nocive pour l’homme, les animaux et l’environnement

Le NH3, « l’ammoniaque » en français, on le connaît certes, mais ses répercussions exactes par contre, très peu sont ceux qui les connaissent. En concentrations élevées, l’ammoniaque est très nocive pour l’homme. En effet, il attaque directement les centrales énergétiques de nos cellules, les mitochondries. Une concentration trop importante d’ammoniaque dans le corps se révèle avant tout par les troubles suivants :

  • fatigue / épuisement
  • crises de spasmes
  • confusion
  • manque d’énergie
  • troubles de la mémoire
  • perte de l’orientation
  • troubles et problèmes dans les articulations
  • résistance à l’insuline

Par ailleurs, la capacité de désintoxication du foie touche à ses limites. Ainsi, le corps s’acidifie et un corps acidifié ouvre la porte à un grand nombre de maladies graves. L’ammoniaque constitue une grande partie des poussières fines et, une fois respirée avec ces poussières, elle attaque aussi les poumons. C’est pourquoi les personnes atteintes de maladies pulmonaires réagissent de manière particulièrement sensible aux poussières fines.

Cependant, l’ammoniaque a aussi des répercussions massives sur la santé écologique. L’ammoniaque est beaucoup utilisée comme composant dans les engrais. Les concentrations élevées d’ammoniaque dans l’air entraîne ensuite une fertilisation excessive de paysages de marais entiers et les détruisent à long terme. Les milieux aquatiques et la biodiversité générale aussi en sont fortement endommagés. Le sol est acidifié par la pluie ce qui freine la croissance des racines et rend les arbres instables.

Pour résumer : nous devrions donc éviter d’utiliser de l’ammoniaque partout où c’est possible par amour pour notre environnement et notre santé. Avec 95 %, l’agriculture est la cause principale des émissions d’ammoniaque. Les principales sources de ces émissions d’ammoniaque :

  • élevage bovin (52 %)
  • élevage porcin (20 %)
  • élevage de volailles (9 %)
  • engrais minéraux (15%)

Ici encore, les insectes interviennent : chaque kg de masse corporelle prise par un porc produit environ 1140 mg d’ammoniaque. Les insectes, eux, produisent tout juste 1 mg.


Gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre nuisent à l’environnement

Les moteurs à combustion habituels nuisent à l’environnement. Un comportement insouciant vis-à-vis de l’énergie nuit à l’environnement, l’industrie nuit à l’environnement, une consommation trop importante de plastique par personne nuit à l’environnement. Pourtant, la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre dans le monde est causée par la production animale, du bétail et de leur nourriture. Une fois traité, 1 kg de viande de bœuf génère environ 175 kg de gaz à effet de serre. Dans le cas des protéines d’insectes, les émissions de gaz à effet de serre sont nettement plus faibles avec 14 kg pour 1 kg de protéines.

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